Vaccination : transparence ou mascarade ?

Entre stratégies d’endoctrinement, politique et commerce, où sont la science, la justice, l’éthique ?

Nous avons assisté le mois dernier à une après-midi intitulée ‘Dans les coulisses de la vaccination’, organisée par le Conseil Supérieur de la Santé à Bruxelles.

 

 

A l’annonce de ce thème, quelques médecins fort optimistes se sont demandés si l’on allait enfin ouvrir le débat concernant le principe de la vaccination, et obtenir la transparence quant à effets secondaires afin de respecter la liberté du patient et du praticien en matière de santé.

Non. Rien de tout cela. Pas même le début d’un semblant de réflexion sur ces questions. L’objectif étant plutôt d’empêcher le débat d’avoir lieu.

Lors de la conférence inaugurale, présentée par l’invitée d’honneur, le prof. Noni Mc Donald, vaccinologue canadienne à l’allure d’une adorable grand-mère, ayant fait fonction d’expert à l’Organisation Mondiale de la Santé, nous avons d’emblée pris la mesure de cette mise en scène. Intitulée ‘le problème complexe des hésitations vaccinales’, cette conférence présentait tout simplement un plan stratégique d’endoctrinement vaccinal.

Relevons ici quelques exemples suggérés pour vacciner encore plus

  • influencer les moteurs de recherches et les réseaux sociaux (twitter et pinterest semblent encore ‘hors contrôle’)
  • taxer systématiquement toutes les questions sur la sécurité vaccinale de ‘fausse science’, ‘charlatanisme’ et ‘complot’,
  • inculquer le principe de la vaccination aux enfants à l’école
  • Développer la communication et les campagnes publicitaires
  • Permettre la vaccination par les pharmaciens
  • Débaucher et impliquer des personnes d’influence comme un leader religieux, politique, un sportif de renom ou une célébrité locale.
  • Déterminer des groupes cibles
  • Dans certains pays, on pourra aller jusqu’à payer la personne pour se faire vacciner (on envisagerait peut-être les choses autrement ici)

Et surtout : ne pas aborder les questions de fond sur la sécurité des vaccins, ni engager la réflexion sur les adjuvants et les risques éventuels. Il vaut mieux insister sur les dangers des maladies.

(C’est d’ailleurs ce que confirme le titre d’une étude de la revue ‘Vaccine’ « Les données rapportées sur les vaccins pourraient ne pas contribuer à la confiance ou à l’adhésion du public ». Cette étude recommande donc aux médias de ne pas rapporter de récits sur les dommages vaccinaux pour ne pas risquer de compromettre l’efficacité des politiques vaccinales. 1)

L’exposé de Noni Mc Donald accorde effectivement beaucoup d’importance à la manipulation des ‘récits’. Ils sont renvoyées au rang de ‘mythes’, ou ‘mauvaises interprétations’, toujours dû au hasard et infondés lorsque l’on évoque un dommage vaccinal. Mais en revanche, ils sont l’argument de poids pour convaincre des risques de la maladie et des bienfaits de la vaccination.

A ce point de l’exposé, nous avons été particulièrement choqués par la façon dont Mrs. Mc Donald a imité avec des gestes de moquerie les récits des parents décrivant les ‘soi disant’ dommages vaccinaux subis par leurs enfants.

On n’imagine pas que des personnes ayant un tel niveau de responsabilité puissent atteindre un tel degré d’aveuglement et de déni et avoir aussi peu d’empathie.

C’est également avec stupéfaction que nous avons entendu un conseiller scientifique d’un fabricant de vaccin, professeur à l’université et auteur de conférences sur l’éthique vaccinale, proposer l’engagement systématique de poursuites judiciaires envers les personnes qui s’expriment contre la vaccination.

Clairement : il n’y a pas de transparence en matière de vaccination. Les dossiers répertoriant parfois plusieurs centaines d’effets secondaires de certains vaccins restent secrets et les lanceurs d’alerte n’ont pas assez de protection pour les divulguer.  L’information sur les risques et les dommages n’existe pas. Ni les politiques, ni les scientifiques, ni les médias n’osent affronter cette question.

Cette semaine encore, deux mères d’enfant autiste m’ont contactée pour avoir des informations sur les traitements médicaux susceptibles d’aider leur enfant en mauvaise santé.

La première m’a dit que son fils avait régressé du jour au lendemain suite à une vaccination contre la varicelle (au Canada) : perte du langage et régression motrice.

La seconde m’a dit que son fils avait d’abord subi des troubles digestifs après un premier vaccin. Après le second, ce sont des otites chroniques à répétition qui ont démarré. Après le troisième, il a perdu ses acquis : pointer, les premiers mots de langage, la motricité fine. Son développement s’est arrêté.

Parmi tous les témoignages que j’ai entendus depuis des années, il n’y en     a jamais un seul où les effets secondaires ont été reconnus et consignés.

Comment avoir même une parcelle de confiance dans un système qui est à ce point aveugle à ses manquements ?

Aujourd’hui, devant les faits et les études qui s’accumulent, il n’y a plus qu’une réponse unique : l’ autorité.

Ainsi la responsable de l’OMS terminait son exposé en citant fièrement un twit de Hillary Clinton à propos des vaccins

« The Science is clear, there is no debate ! »

« La science est claire, il n’y a pas de débat ! »

Les victimes et leurs familles se feront-elles entendre ?

Personne d’autre ne le fera.

 

Senta Depuydt

 

  1. Reported date on vaccine may not build public trust

https://www.sciencedaily.com/releases/2016/06/160601132449.htm

 

Article paru dans la Lettre Sortir de l’Autisme n° 3

http://www.congressortirdelautisme.com/vaccination-transparence-ou-mascarade/